mardi, août 24, 2004


Quand même, on est pas t't'a fait nettes, ma meur et moi

Z'avez déjà vu beaucoup de gens vous, qui habitent ensemble, sont à 3 mètres de distance, et qui communiquent par mail ?!
Ahem, desfois, je me pose des questions quand même ("suis-je normale?", "qu'ouïe-je?qu'entends-je?", "vers où erre-je?", "ma vie a-t-elle un sens?", "ma présence sur terre est-elle souhaitable?", "l'univers a-t-il une fin?", "qui de la poule ou de l'oeuf?", "Adam avait-il un nombril?", "pattes au beurre ou sauce tomate?" - et tout un tas d'autres question existencielles et atrocement essentielles pour la construction personnelle de ma moi-même personne et de l'élévation de mon génial esprit.)(humhum *raclement de gorge*)

Où en étais-je (uhuh, Edgard, une tasse de thé j'vous priiiiie).
[oui non parce qu'en fait, je trouve que ça fait follement snob d'inverser sujet-verbe dans une question (comme ci-dessus, par exemple). J'peux pas m'empêcher d'imaginer la ptite comtesse septagénaire avec son chignon poudré et sa robe de chambre soyeuse assise dans son fauteuil majestueux et en velours (rouge sang de préférence, le fauteuil), à côté de la cheminée crépitante, entrain d'entretenir une conversation passionnante et passionnée avec sa voisine à propos de la visite du pape à Lourdes et de sa tenue supra sexy, hanlala c'qu'il était beau. Perdue dans ses pensées disons, euh, obscènes (pas supers jojo pour une comtesse septagénaires hein, y'a plus de vieillesse), elle reprend ses esprit, tente de se souvenir de ses dernières paroles et interpelle son majordome afin qu'il leur apportâsse un peu de ce délicieux thé anglais que sa petite-fille lui a rapporté de Londres - zut, le nom lui échappe.// C'est bon, vous avez saisi le sens du "Edgard, une tasse de...." ? BIEN]

Je disais donc que ma moune et moi, je pense qu'on est pas tout à fait tout à fait nettes du ciboulot. Pour ne pas attenter (ça se dit ça??) à notre vie privée (hu), je prends le parti de ne pas publier notre conversation (han, déçus?) - et puis surtout parce que j'ai bien essayé de la mettre en ligne, mais c'est pénible de devoir chaque fois virer l'adresse, copier, coller, machin, patin, couffin, j'ai pas que ça à faire moi, oh ! j'ai la connexion coupée à 21h30 moi madame, y faut que je me magne moi si je veux voir cette note publiée, parce LA MERE est sans pitié pour les notes en cours de rédaction et elle éteint le réseau à l'heure indiquée pil-poil nikel chrome pas un centième de trop. Ouais, desfois, elle est cruelle ma Moune.

Bah, j'l'aime quand même, va :)