vendredi, septembre 03, 2004


Beurk, la rentrée.

Bon, la rentrée, ça faiche, ça bouffe tout son temps libre et ça empêche de faire des tites notes sympatoches pour son public de fans en délire (vous les entendez pas ? 'tain pourtant y crient 'achement fort !).
Le 2 septembre 2004 ne restera sans doutes pas dans mon esprit un jour glorieux et formidable (woééééé ledeusèptembreuh hanlala c'était grand, c'était beau, ça sentait bon le sable chaud).
...
Non en fait, c'était plutôt une grosse merdasse puante cette rentrée (oui moune, il faut que tu connaisses la vraie personne que je suis dans la riale laïfe: je dis plein de mots moches, et même "putain" quand je suis trétrétré énervée, mais pas fort hein, je le dis juste du bout des lèvres).
En gros, on est 35 dans la classe, dont une demi-douzaines de pouffes (jamais vu ça : trois pots de fond de teint dans la djeule, tellement de noir autour des yeux qu'on les voit p'u' et du parfum à tomber dans les pommess tellement ça schlingue, des pantalons qui moulent le cul, des décolletés qui plongent jusqu'au fond de l'estomac et des chaussures avec des talons de douze mètres de haut et de 0,3 centimètres de diamètre. Hallucinant. Je fais contraste moi, avec ma peau boutoneuse (oui, vous aussi lecteur vous devez connaître la vérité : le côté obscur de la force s'est emparé il y a quelques années de mon visage doux et lisse de mon enfance pour y flanquer une multitude de points noirs qui s'infectent de temps à autre manière de varier les plaisirs, vive la vie), ma peau dégoûtante disais-je (mais néanmoins naturelle et pas dégoulinante de substances maquillantes), mes jeans classiques au possible, mes débardeurs non moins classiques, mes sandalettes kickers ou mes babies noires. Un genre de "choc des cultures", en fait.
Si jamais c'est ça grandir (ressembler à un pot de peinture vivant, avoir un balai dans le postérieur - rebondi, le postérieur ), alors moi je préfère rester toute petite et jouer à la dinette à l'école, et me mettre de la peinture tout partout, et faire du botogoman aussi. Fô que je pense à chercher le numéro de tél de Peter Pan dans l'annuaire, je peut très bien jouer le rôle de Wendy, je raconte très bien les histoires, moi.
Pfff.
En plus, la SEULE personne avec qui je ne voulais pas être en classe, l'unique nana que je me réjouissais de quitter, ben c'est aussi la seule personne que je connaisse dans ma classe. J'ai le cul bordé de nouilles hein ? J'aurais du m'appeler Luc(k)y Luke. C'est sans doutes grâce à la patte de lapin que j'ai toujours sur moi, et aussi mon trèfle à 13 feuilles, et pis mon fer à cheval.
Note pour moi-même : jeter à la poubelle toutes ces conneries qui font rien qu'à me donner de la mal-chance.
Ensuite mon prof principal (qui est aussi mon prof d'histoire) ressemble à un gros Nadin (comprenne qui pourra) : un groc quoi, moi qui adore l'histoire, je sens qu'on va s'amuser.
ah aussi je vous ai pas raconté ? A dix heures le premier jour (la récré donc), je me suis précipitée hors de la salle, j'ai errer dans le lycée à la recherche de mes coupines Jeanne et Mélissa et, dès que je les ai vues, je suis tombée dans leurs bras et j'ai pleuré, comme ça, au milieu du couloir. Depuis 8h15 et 03 secondes que je me retenais et que j'avais une boule dans la gorge hein, fallait bien que ça sorte..
(Bon, quand même un point positif : dans ma classe de seconde, y'a mon amoureux de CM2, uhuhuh, ça m'a fait bizarre de le revoir.. le pire c'est qu'il a pas changé, on dirait qu'il a encore 10 ans..)
Bien.
Demain je dois à nouveau affronter la vie, et pour ça faut d'abord faire dormir les yeux, y paraît que ça rend plus fort.
Comme je risque de plus passer ici avant.... pfiou, longtemps (genre 3 jours, quoi, pas de panique mes fans), j'ai enclenché mon répondeur.
Merci :)
Je vous aime :)