samedi, novembre 13, 2004


néant (non, je n'aime pas les titres, ça me fait caguer)

Si je vous dit que je suis encore vivante, vous me croyez ?

(bon, dans un certain sens, si j'étais morte je ne pourrais pas vous demandez si vous pensiez que j'étais vivante, c'est évident)(en même temps je n'attends pas de réponse à ma question, elle est donc complètement inutile et je m'interroge moi-même quant à sa présence sur ce blog)(oui, je suis fatiguée, vous êtes vraiment perspicaces comme gens vous)

uhuh

oui enfin bon, bref. Je gère mon temps de travail comme une brêle, c'est à dire que je me la coule douce pendant 2 jours et après je bosse comme une tarrée 5 h de suite.
Mais ça me dérange pas en fait, alors je continue comme ça hein. Du coup c'est mon bloug qui morfle.
Mais on s'en fout ?
bah, pas vraiment, mais un peu quand même.. parce que je me dis que j'ai pas exactement une horde de fan en délire qui attendent le récit de ma vie trépidante et qui rebondit de surprise en surprise (c'est-à-dire d'une inter de français à un devoir de maths), même si je ne nie pas une dizaine de lecteurs fidèles et adorables. Et vos commentaires sont pour moi super importants. Si si, c'est vrai. Même si je reste relativement seule dans la vraie vie (merci dieu d'avoir créé Jeanne, c'est le seul être sur cette terre qui me sauve de la solitude), j'ai l'illusion d'être entourée de gens qui veulent m'aider : et ça suffit pour me ré-accrocher un sourire en-dessous du nez, oui là, juste au-dessus du menton. Précisemment entre les deux, voilà, un large croissant de lune qui se dessine en partant de la pommette gauche vers la pommette droite.

Je suis secouée de questions existencielles, comme à mon habitude; pourquoi vivre simplement quand on peut se torturer l'esprit avec des interrogations à la con et des remises en questions perpetuelles ? Hm ?

En plus on me vole mon papa Lundi. On lui enlève la bosse du nez.
Je maudis sur 7 générations le médecin qui va me piquer mon poute à moi, sale con va (le docteur hein, pas mon géniteur)(quoique).

*soupir*


Bâle, 11/11/04