mercredi, juillet 06, 2005


Journée glande au possible.

Si j'étais une femme surbookée, imaginez, tailleur noir chicos, chemisier blanc, collier de perles, boucles d'oreille assorties, très sobres mais classes, lunettes rectangulaires noires pas fantaisistes mais fun et jeunes tout de même, cheveux coupés courts ébouriffés, le téléphone coincé entre l'oreille et l'épaule, secouant énergiquement Nain II des deux mains pour qu'il recrache la clé USB qui traînait sur la table et qu'il a avalé par mégarde.
Bref. Une femme du XXI siècle, avec ses convictions ses projets sa vie sa famille ses amours ses ennuis ses emmerdes. Et qui n'a pas une minute pour souffler.

Si j'étais cette femme-là, je vous dirais "oh bon SANG, une journée de glandouille à l'état pur, ne rien faire, rester au lit jusque pas d'heure, zapper la case "mise-en-beauté" (je me balade en pyj' à 3h de l'aprèm' je me gratte les fesses nonchalament devant le facteur et je vous emmerde), ne s'occuper que de soi, bouquiner, somnoler, siester, se lover dans son lit chaud alors qu'il pleut dehors, déambuler dans l'appart' (loft de 200m², au moins) une tasse de chocolat chaud à la main et regarder par la fenêtre les gens qui se pressent dans la rue alors qu'on sait qu'on a encore toute la journée pour ne rien faire, dieu que c'est bon. Que c'est bon.."

Mais je ne suis pas cette femme.
Moi, toutes mes journées sont comme ça, hein.

Alors je vous dirai juste :

Journée glande au possible. Si seulement je pouvais rayer le disque et faire que ma vie ne soit que des vacances perpétuelles.
En boucle. Pour toujours...
rhâââ