lundi, septembre 12, 2005


Et Dieu créa le lycée

Alors voilà, on reprend du début.

Il était une fois, en Francie lointaine, dans un recoin éloigné d'Alsace par là-bas à l'est (oui je sais, vous Français êtes encore convaincus que l'Alsace fait partie de l'Allemagne, mais en fait non pas du tout, loupé), alors que l'été ne faisait que commencer (ben quoi, c'est pas le début de l'été le 30 août?), une jeune fille qu'on ne décrira pas parce que vous l'avez deviné, lecteurs malins, la jeune fille c'est moi, qui attendait la rentrée avec tout sauf impatience.

C'est à dire qu'elle piquait des crises d'angoisse rien qu'à l'idée de s'imaginer devoir à nouveau se lever au milieu de la nuit (6h45), de reprendre le bus, de subir la compagnie de dizaines de crétins et de se tasser le cul 8 heures par jours sur des chaises pas confortables.
Alors bon, c'est vrai, y'avait un truc positif tout de même c'est qu'elle rentrait en 1L et qu'elle était au moins assurée d'être avec Prescilla et Julia. Donc youpi.
Mais quand même, ça l'escagassait bien de devoir rentrer, et elle aurait donné beaucoup pour rester chez ses parents-grands dans le sud où il faut beau longtemps.


Si on avait été dans un conte de fées, elle en aurait probablement prié une (de fée) d'arrêter le temps et de la laisser profiter toute sa vie de ses vacances, ou bien elle serait allée trouver le petit farfadet des vignes et il l'aurait planquée dans son terrier (ou enfin dans l'endroit où il crèche quoi, je ne suis pas experte en habitat farfadiens moi messieurs dames, je n'ai pas passé le BTS pour), ou encore elle aurait choisie une belle grande valise rouge dans laquelle elle se serait rangée malgré qu'elle ne soit ni un vêtement ni un objet, mais c'est un conte de fées, don't forget it, enfin bref, hop dans la valise et expédiée au Pérou ou au Congo, faut voir. Enfin loin quoi.

Seulement c'est pas comme ça que ça se passe dans la vraie vie. Et comme des tas d'autres types de mon âge, j'ai du retourner au bagne, de force.


(à suivre..)