lundi, septembre 26, 2005


J'ai besoin qu'on m'aime (pensée spéciale à nathan)

Alors que je me faisais atrocement chier cet aprèm, en philo *, j'ai enfilé ma tenue de cosmonaute et je me suis envolée vers l'espace intergalactique, loin d'ici. C'est mieux pour rêver.

Chose ô combien caucasse, alors que je planais entre deux constellations (je ne m'appelle pas cassiopee pour rien) je me suis mise à penser, à tout, à rien..
Oui, il m'arrive de penser de temps en temps, pardon de casser le mythe.

Et figurez-vous que c'est à vous que j'ai pensé. Oui, ami lecteur, à toi, planqué derrière ton écran 19 pouces ou bien 43 phalanges, je ne sais pas bien, je n'ai jamais rien compris à ce système de mesure, toi qui a la politesse de venir me lire parfois, quand tu te fais chier, que t'as rien d'autre à fiche, que t'as pas envie de bosser ou que tu as fini de visiter tous tes blogs préférés et que tu ne sais plus qui aller lire. Toi, qui quand l'envie te prend, me laisse des commentaires drôles et touchants (je pense à tous mes copains de commentage là, adorables créatures que vous êtes).

Je me suis rendue compte à quel point si j'écrivais sur ce blog c'était surtout pour être lue par vous, pour lire ce que vous aviez à me dire, pour me gargariser de vos mots doux, pour me reconstruire une confiance en moi qui se tasse chaque jour un peu plus (vive l'adolescence)(sortez vos mouchoirs).
Je veux dire, si vous n'étiez pas là à me dire que vous aimez ce que je fais, que si je continue cela vous fait plaisir, que les heures passées à taper sur mon clavier ne sont pas inutiles, je crois que ça ferait belle lurette que mon blog aurait disparu.

Et en même temps, je ne trouve pas cette situation supra glop, parce que je cherche sans cesse à vous faire plaisir plutôt que me faire plaisir à moi D'ABORD. Ca me gêne. Ou ça me gène, je ne sais pas.
Alors voilà.

Hum.


Je ne sais pas trop sur quoi il faut que j'enchaîne là (help me ! i'm lost! estoy perdida ! je suis dans la muise jusqu'au cou, ce post n'a ni queue ni tête, je ne sais pas comment boucler, faites un truc qui fasse diversion, je sais pas, baissez votre pantalon, poussez un cri, n'importe quoi qui puisse m'aider à me tirer d'ici discrètement)(non?)(oh et puis merde).

Je vous aime, voilà, youhou, je suis à vous, vous êtes à moi, nous sommes à nous, je vous offre mon blog, soyons amis, respectons notre prochain et prions que le seigneur nous fasse grâce de sa miséricorde, là.


Amen.



*étoile : si blogger n'avait pas fait sa tête de noeud tout à l'heure en m'effaçant l'INTEGRALITE de mon message, exceptionnel s'il en est (je me suis rarement autant appliquée sur un post, sérieux, avec des jolis mots, quelques images et pas trop de marques de l'oral), si ce sombre connard d'entchulé de bordel à poix de blogger ne m'avait pas buggé à la face, vous auriez compris peut-être l'étendue de mon désespoir.
Mais là c'est tant pis quoi.
*étoile bis : cela dit maintenant vous comprenez pourquoi j'avais envie de tuer il y'a deux heures.