samedi, mars 26, 2005


Fées
(j'ai décidé de ne plus me faire caguer avec les titres)



Alors voilà, je vous explique : y'a Del qui a, oh, pas vraiment organisé un concours, mais plutôt lancé un appel à qui voudrait bien lui prêter ses fées du printemps.
Et moi, vous savez bien, j'accroche à donf les manettes à ce qu'elle fait del. Du coup, j'ai essayé de lui pondre un ptit truc sympatoche, pour faire style moi aussi je suis une artiste dans le vent qui manie le pinceau de l'ordi avec classe et génie.

Bien sûr, si j'avais eu son talent, sa créativité, son oeil madgiqueul et tout le bordel, ç'aurait été beaucoup trop simple. Bien sûr.
Moi, je n'ai que ma souris et aucune notion de dessin ni de faisage-de-jolis-trucs. Rendez-vous bien compte que j'improvise *sans arrêt* du mulot, oué, en direct laïve, je saute à pieds joint dans PhotoFiltre, je me lance tête baissée dans mon truc, je triture, je patouille, je me rends compte que je fais que des conneries alors j'essaie de sauver la face, bref, je me démerde comme je peux.
Des fois c'est moche hein, mais des fois ça me plaît aussi, quand même, un peu.
Bon, il m'arrive souvent d'être à côté de la plaque, on va dire. D'ailleurs là, je me rends compte que j'ai un peu tapé à côté du sujet, parce que mes nénettes, elles ont pas super beaucoup des têtes de fées, en fait.

Quoique tout réside dans l'interprétation qu'on fait de mon gribouilli.
Oui, parce que pour moi, ça peut très bien être des ModernFairy ®, genre, ou alors des esprits du printemps (un peu comme dans la mythologie grecque et romaine, mais si, vous savez)(ou alors faites semblant, je ne sais pas, trouvez une solution) sauf qu'elles se sapent chez H&M et que leurs coiffeurs sont un peu plus à la page qu'au temps jadis, voilà tout.
Et puis, si elles n'ont pas d'ailes, c'est parce que bon, je veux pas dire, mais ça fait un peu démodée, vieux-jeu, les ailes. Genre fée Clochette' staïlie. Nul.
Faut se mettre à la page mes cocos, aujourd'hui, le moyen de transport qui a la côte chez les fées, c'est le MagicScooter. Ehhhh ouais. Ca fait mal au début, je sais. Mais vous vous y ferezvite.

Brefle.
J'aurais pu les prénommer, toutes ces fées, en vous trouvant des jeux de mots spirituels et intelligents. Mais, comme dirait l'autre, on ne peut pas briller partout : je suis une vraie bouse en jeux de mot.

Quelques indications tout de même : la numéro une a été préparée à base de Capucines de juin 04, la numéro deux est couronnée d'un savant assemblage de fleurs de fraisier, la numéro 3, je vais pas vous prendre pour des cons non plus, et la numéro 4 est en phase terminale de pissenlit, sta dire qu'elle a tous les petits poils du pissenlit qui vont pas tarder à s'envoler.

Celle du milieu, c'est un cas à part. Elle, c'est la fée qui n'aime pas le printemps. Oui parce que toutes ces fées jolies qui souriaient niaisement, ça commençait à me les briser menues, alors j't'y ai collé au milieu une belle rebelle, qui fait rien qu'à râler : il en faut aussi.

Voilà.
Vous savez tout.

Au fait, maintenant, c'est à vous de faire vos fées hein. Non parce que croyez pas que je vais me laisser me ridiculiser toute seule, nom d'un ptit haricot XD
C'est vrai quoi, merde à la fin.

vendredi, mars 25, 2005


Fuite

Mercredi matin, en cours d'espagnol.
Il est 11:23 et notre proffe (stune damoiselle) nous entretient sur les merveilles de l'irrégularité des verbes forts au prétérit, les -iste, -uve, -ieron et autres subtilités follement chiantes intéressantes. J'aurais sans doute désigné cette heure de conjugaison comme étant le moment le plus excitant de ma journée si ce qui va suivre ne s'était pas produit.

Assomés donc par tous ces verbes qui nous tombent en travers de la tronche, nous comatons en choeur, le stylo dans une main, la tête nonchalamment soutenue par l'autre, simulant un réel intérêt pour les extravagances de Ser et Ir mais rêvant tous à un monde meilleur où la conjugaison n'aurait pas lieu d'être.
Lorsque soudain : quatre violents coups résonnent.
Sursaut général, tous les regards se tournent vers l'entrée de la salle. Pas le temps de dire ouf que déjà le proviseur adjoint a violemment ouvert la porte et s'est introduit dans notre classe. Le cheveu en bataille, le front humide et le regard nerveux, il nous somme d'une voix crispée de rester assis. Il est essouflé, ça s'entend; il reprend très rapidement sa respiration, puis nous annonce, complètement alarmé cette fois : "prenez-vos affaires, n'allumez surtout pas vos portable, et sortez, dépêchez-vous, il y suspicion de fuite de gaz, les cours sont suspendus, évacuez le bâtiment, VITE !". Et il repart comme il est arrivé, dans un courant d'air, en lâchant un timide "et surtout pas de panique hein", étouffé par le bruit des pas affolés de 600 élèves dans le couloir.

Pendant environ une seconde et quart règne un silence de mort. Le temps d'assimiler la nouvelle, je pense.
Personnellement, je réagis en trois mouvements :
1 (léger battement de cils, air perplexe) - ah, une fuite de gaz?
2 (prise de conscience) - merde, une fuite de gaz !
3 (panique générale) - AAAAAAAAAAAARGHHH UNE FUITE DE GAAAAZ, mâââârde mârde, tire-toi Lucie, sauve ta peau, aaaaaah !!

Et là c'est la mêlée générale, tout le monde se jette sur ses affaires, remballe sa trousse, ses cahiers et ses irréguliers; c'est au premier qui sera dehors.
Moi, je revisualise en version MegaDolbyDigitalStereoGrandEcran l'explosion de l'immeuble Mul.housien, pas loin d'ici, il y a quelques mois, et repense aux 17 morts. Je me vois mourir, écrasée par les débris lycée qui se déchire et vole en éclats, brûlée à vif, détruite par les flammes, tenant mes verbes irréguliers dans les mains. Pathétique.
Rigolez, rigolez seulement; n'empêche que pendant une minute j'ai vraiment pensé que j'y resterais.

Et puis je me suis rappelée que le monsieur, là, il n'a pas dit qu'il Y AVAIT une fuite de gaz, mais qu'il y'avait *suspicion* de fuite de gaz ! Je me suis littéralement accrochée à ce petit mot de rien du tout, le répétant en boucle genre pour me persuader que ce n'est rien de grave, mais si vous savez, Méthode Coué, tout ça ? "suspicionsuspicionsuspicion, peut-être que c'est du chiqué hein, ils en seraient bien capable cette bande de CONS ! susipicionsuspicion, PUTAIN de trousse de MEEEERDE TU VAS RENTRER DANS MON SAC OUI OU PROUT ?!!! suspicionsuspicion mais poussez-vouuuus bande de lourdots, vous voyez pas qu'il faut que je sauve ma vie là, aaaaAAAHHH MAMAN JE VEUX PAS MOURIIIIIR !!"

Arrivée dans la cour, je toise le lycée d'un regard méfiant et mes mains tremblent encore (oui, je suis une flippée de la vie, et alors ?) lorsque je sens quelqu'un me sauter vivement au cou. Il n'y a qu'une personne au monde pour faire ça : Jeanne. Les embrassades sont de circonstance, ouf, ma poule, t'es pas morte, j'ai eu peur, je te cherchais, ça va toi ? oui, viens, on s'éloigne.
Nous rejoignons la masse qui s'est accumulée sur la placette devant l'église, à côté du lycée.

Et là, paf, c'est le deuxième effet KissCool.
Un mal de ventre mes amis, une horreur : je me balance d'un pied sur l'autre, les gens pensent sans doute que je dois pisser, alors qu'en fait non; j'ai simplement un énorme couteau denté (c'est plus douloureux) qui me transperce les entrailles, qui remue les viscères, qui mélange, triture, extermine tout ce qu'il me reste de vivant entre le nombril et les reins.
Alors oui bien sûr, nous sommes en période pré-débarquement des anglais. Mais cinq minutes auparavant mon bas-ventre pétait la forme hein, aucun souci, merci pour lui, c'était la fête intra-muros de moi, disco dance, paillettes et tout le barda.
Brefle, douleur sourde et aiguë, j'ai la tête qui commence à tourner, uuuhhh les gens tanguent bizarrement autour de moi, j'ai des bouffées de chaleur; je supplie Jeanne de nous asseoir quelque part. Je suppose qu'elle ne m'entends pas puisqu'elle continue de voleter de groupe en groupe, demandant des nouvelles aux uns, rigolant avec d'autres, alors que je suis prête à me coucher par terre, à même le gravier, devant plus de 600 lycéens pour que ça arrête de faire mal bordelapute.

Les pompiers arrivent, sirènes dehors, avec leur gros camions. Les policiers suivent de près et bloquent tous les accès au lycée; les bus qui viennent nous chercher normalement à midi l'ont dans le q, ça bouchonne, ça klaxonne, bref, c'est la merde générale.

Et puis zut, je choppe Jeanne par le bras, et je l'emmène sur un banc où je m'écroule.
Rhâââââ, bonheur; je respire enfin. Je me masse et refroidis mon ventre avec mes mains, tentant désespérement de calmer la douleur.
Histoire de ne pas s'arrêter en si bon chemin, je ne suis jamais que sur le point de tomber dans les pommes hein, la nausée me prend. J'essaie de réprimer mon envie pressante de gerber tout mon petit-déj' et mon croissant aux amandes de 10 heures et je prie pour que des waters tombent miraculeusement du ciel, livrés avec la cabine qui va bien, et puis tiens, pourquoi pas un lavabo aussi, et un savon qui sent bon, voire une douche, ou alors même un bon bain chaud à bulles ?

Je me rends compte à quel point je suis émotive tout de même; je veux dire, il n'y a rien eu. Juste une *suspicion* de fuite de gaz, et ça m'a suffit pour me retrouver dans des états pas croyables.
Qu'est-ce que ce sera, hein, le jour où il arrivera un truc grave ? Genre, ben..euh..
..grave.

Epilogue.
Une copine de moi, dont la soeur de la mère travaille à l'académie de strasbourg, nous a expliqué ce qui s'est réellement passé. En fait, une des assistantes des profs de chimie a fait un mélange un peu douteux, s'est planté dans les doses, et une réaction chimique s'est produite. Un petit nuage de rien du tout, qui sentait UN PEU le gaz.
Sauf que ça n'en était pas.

Donc, il ne s'est absolument rien passé et nous n'avons à aucun moment risqué notre vie.
Mais ce rien a tout de même provoqué la panique générale, fait se déplacer une dizaine de pompiers, autant de policiers, des bonhommes spécialistes du gaz, mis sur le trottoir des centaines de lycéens et de profs et fait s'arrêter les cours pendant une heure.

La honte quand même.

jeudi, mars 17, 2005


Petite nature.

Je suis intimement convaincue que les films d'horreur-sanglants-flippants ont sur moi des conséquences néfastes.

Quand je le leur annonce, les gens se foutent généralement ouvertement de ma gueule, genre "uuuh n'iiiimporte poua, les films d'horreur n'ont JAMAIS tué personne hein" (ben si, justement hé ducon), ou alors "peuh, vraiment une petite nature celle-là, elle arrive MEME PAS à mater les scènes où c'est qu'y a des charcutés" ou alors 'rhôôô la chochooootte, c'est que du ketchoup t't'façon".

Et ils ont absolument raisons.

Excusez-moi, mais voir pisser du sang, entendre un mec râler de douleur parce qu'un autre gus vient de lui transpercer la poitrine avec un pieu, ou assister au massacre à la machette d'une blondasse sur-silliconnée, ben moi ça me hérisse le poil du bras et ça me frise celui du cul.
Et si par dessus la boucherie générale, vous ajoutez une pincée de suspense, une bonne dose d'angoisse et trois louches de sériale quileur, alors là, c'est le fin du fin. C'est-à-dire le type EXACT de film qui me rend malade.

Mais malade au sens premier hein. Croyez pas que je dis "malade" comme ça au hasard pour me la péter genre nunuche powaaa, Candy au pays des septs trolls tralalalapouêt; ou bien "malade" parce que très triste et malheureuse pour ces pauvres gens tout ça, non, que nenni, que pouic que dalle. Ces films me collent tout simplement la gerbe (bonne journée bon appétit, je vous souhaite de ne pas être en train de petit-déjeûner, madame monsieur mademoiselle, auquel cas nous déclinerions toute responsabilité en cas de malaise ou de douleurs ventrales. Oué, c'est moche, mais c'est la vie mes poulets).

Terrible.

J'évite donc d'imposer à mon âme fragile et sensible tout film siglé

"pourrait atteindre à la sensibilité des enfants de moins de huit ans"

parce qu'i faut pas croire, mais en fait, me faire du mal, c'est pas vraiment le genre de truc qui me branche.

Le problème, le vrai, c'est si vous êtes OBLIGES de participer à, mettons, 1h30 de torture pure et simple, à savoir regarder un film fantasticohorrifiant de votre pas plein gré.
Ce fut le cas ce matin-même, dans le cadre des "lycéens au cinoche" (ou quelque chose dans ce goût là) : nous avons eu droit à la projection du célèbre Slippy Hollow (T. Burton).
Rhôôôô j'en vois déjà ricaner dans le fond. Je vous entend même en train de marmonner dans vos barbes avec vos regard moqueur "pffff, c'est tout ? mais c'est d'la gnognotte, un cavalier sans tête qui butte des âmes innocentes et qui les décapite sans scrupule avec plein de sang qui gicle partout, non vraiment, c'est nul ça comme film d'horreur, on sent bien la fille sans expérience horroresque là..".
Oué ben moijdi arrêtez de rigolez de ma tête et regardez-le ENTIER ce putain de film, sur un grand écran, avec la musique supra-angoissante et volume maximum, les sorties bouchées, en sachant que vous ne pouvez
*ni zapper sur un docu animalier sur arte
*ni baisser le son
*ni faire genre "tiens j'ai besoin d'une ptite pause pipi là didonc, c'est bizarre, juste au moment où c'est top dégueu, han trop con hein, non chéri ne mets pas sur pause, ça va aller, je reprendrai le film en cours"
et on verra quelle tronche vous nous mettrez.
Non mais oh.

Personnellement, je serais bien en mal de vous parler des moments les plus...hum ? émouvants dudit film, puisque j'ai passé la moitié du temps la tête tournée vers ma gauche, une main sur la partie droite de mon visage au cas où des images parviendraient tout de même à mon oeil délicat, appréciant le niveau d'horreur des scènes grâce aux expressions vivantes de ma voisine, quand je ne me planquait pas tout simplement sous ma veste, en poussant des cris de souris atrophiée "hiii hiiiii non prescilla, il va pas déchiqueter le ptit môme quand même, nooon, hiii je veux paaas hiiiii, empêche-le bordel!! hiiiiii !".

J'entendais seulement les "kataklopkataklop" "sliiiiiing" "ohnon...noooon..HIIIIIIIIIII!!!" "TCHAK!" "rouleroule" (dans l'ordre chronologique : le galop du cheval-revenant, le cavalier qui dégaîne son épée, la victime qui voit s'approcher le fantôme du germanique (quel malade çuilà aussi quand on y pense), l'épée qui tranche net la tête, la tête qui roule au sol), ce qui, entre nous soit dis, me suffisait amplement.

Heureusement qu'y avait Johnny Depp hein pour rattraper le coup.
Au moins un truc charmant dans cette accumulation d'horreurs horrifiantes (d'où le nom).

mercredi, mars 16, 2005


Séance dépoualage

Avertissement : celui (ou celle) qui n'a jamais connu le Combat Contre le Poil aura une grande difficulté à saisir l'ampleur dramatique de ce post.
***

Genèse.
Dieu a voulu que je sois une fille.
Enfin je dis dieu, mais ça se trouve, il s'en contre-tamponne total de ma figure, hein, dieu. Mettons plutôt : le Hasard.

Le Hasard donc, dans un jour de grande générosité ("tiens, je me sens d'une grande générosité aujourd'hui"), décida de faire gagner un spermatozoïde X dans la course effrénée à l'ovule organisée par ma maman et mon papa ("soyons clément, offrons à cet être nouveau le sexe féminin, ce sera toujours ça de pris pour l'histoire de l'humanité" tonna le Hasard "non parce que c'est vrai quoi, les hommes ils font que des conneries, des fois").

Nous voilà donc 9 mois avant le 20 juillet 1989.
Ambiance tendue, l'attention est à son comble, le public est soufflé par cette course sans précédent.
*voix nasillarde du commentateur, genre Tour de France 97*
"X, qui nous a offert un spectacle merveilleux tout à l'heure en s'échappant du peloton d'un coup de queue vif et précis, rejoignant ainsi péniblement (mais sûrement) son concurrent direct Y, maillot jaune depuis plusieurs jours, avance maintenant à ses côtés et semble vouloir lui faire de l'ombre. Ho ! *voix surprise* Hoho ! X accelère ! il tente le tout pour le tout dirait-on, car l'arrivée n'est plus très loin à présent !...eeeet Y SUIT le mouvement ! X redémarre de plus belle, il met la dose, il carbuuuure ! ouiii thierrryyyyy on dirait bien qu'X devance Y, mon dieu, c'est sublime ! quel spermatozoïde de talent! Y tente visiblement de rattraper X, mais il me semble bien que c'est foutu pour lui ! X a pris quelques dizaines de micromètres d'avance à présent, fabuleux !! quelle course EPOUSTOUFLANTE thierry vraiment, je suis SOUFFLE, on avait plus vu ça depuis des années ! j'...[Lacune]"
*
Et dans un sprint final, X, écrasant lamentablement son adversaire, franchit la ligne d'arrivée sous les cris jubilatoire de la foule et féconda l'ovule.




Conséquence(s)
Être une fille c'est coule.
Bon oké, pas tous les jours, et je ne vous cache pas que ça me botterait bien une fois, juste pour le fun, d'être un garçon. Pour pouvoir essayer des trucs que y'a que les mecs qui peuvent le faire, genre pipi debout. Oui non parce que pour nous les filles, faire pipi dans la nature accroupie au pied du sapin, avec les orties qui vous chatouillent le cul et les lapins qui viennent mater votre arrière-train, c'est un vrai SUPPLICE.
Qu'on se le dise.

Un des problèmes donc, lorsqu'on est une fille (mis-à-part les trucs vraiment immondes comme le sexisme, les règles ou bien le pipi pas confortable), c'est le poil.
Oui, le poil, cet être ignoble qui s'invite sur vos gambettes, lézarde le long de votre mollet rond et frise sous votre aisselle. Cet insolent qui ose s'afficher fièrement, noir sur votre peau aussi blanche que la dernière neige, lorsque innocemment vous revêtez votre maillot de bain. Cette forte tête qui, même si vous le coupez du tranchant de votre lame, le rasez de près avec VenusJambesDeReve, le brulez chimiquement (entre nous soit dit, Veet, c'est de la merde), l'arrachez sauvagement, le trucidez à coups frénétiques de machette (gaffe à pas vous couper la jambe, quand même), repoussera TOUJOURS. Tels vos pires cauchemars, le poil revient inlassablement hanter votre vie (et vos jambes) de jeune femme en pleine émancipation.

Le poil est un connard, il faut le dire.

Personnellement j'ai tout testé.
Rasoir, crème dépilatoire, cire (froide), et plus récemment l'épilateur électrique.
J'ai laissé tomber les deux premiers, pour cause de retour de l'individu vraiment trop rapide (limite je le rase et hop tomtiguitom, je vois pointer la tête moqueuse du poil en train de percer ma peau pour déjà re-pousser). Je n'utilise plus que l'EpilateurFou, qui arrache bien mais qui fait mal quand même, aoutch. Cela dit, cette torture hebdomadaire me fait gagner au moins 4 jours de non-repousse. Et ça, on peut pas cracher dessus, non ma ptite dame.

Toutefois le résultat final demeure le même : le poil persiste et signe. Il me pourrira la vie jusqu'à la fin, cet enfoiré. Ouais. Poilue je suis née, poilue je mourrai.

Sauf..

..sauf si je me faisais épiler au laser. Haaaan trop bien. La machine elle te détruit le poil pour la vie, por la vida madame monsieur, pour TOUJOURS. Rendez-vous compte : y'a'p'u d'poil, youkaïdi youkaïda, il est parti tralalala...je ? nhm, ahem, ui.

Conclusion.
Seulement voilà, il y a comme une mouche dans le potage, une couille dans le pâté, un nuage dans ce ciel bleu où la vie sans poil serait envisageable : l'épilation au laser, c'est carrément pas gratuit . Voire même, ça coûte de la thune. Pas mal. Et moi, j'ai pas un rond.
Alors, comme vous m'aimez fort et que vous voulez mon bonheur et mon épanouissement total et complet, j'ai mis en place un système de cotisation, merci, vraiment, vous êtes des amours.

Laissez vos dons ici -----> X


(ou alors un commentaire gentil et sympathique, c'est bien aussi)

mercredi, mars 09, 2005


8h00 ce matin, en cours.

Notre prof d’histoire s’époumone, force la voix, tente désespérément de nous transmettre quelques informations concernant des trucs franchement futiles – genre devoirs, conseil de classe, orientation,.. rien d’important quoi – pendant que les ¾ de la classe s’amuse comme des petits fous au jeu du « qui c’est qui rira le plus fort ? » ou bien « qui lancera la plus grosse boulette de papier sans que le prof ne s’en aperçoive ? » ou encore « qui c’est qui posera la question la plus con ? » en se foutant complètement de savoir ce que notre enseignant a de si important à nous communiquer. Tableau classique : les élèves foutent le boxon et le prof parle dans le vent.

Alors bon, pour passer le temps (c’est pas qu’on s’fait chier, m’enfin..) et puis parce que ça fait quand même un baille qu’on ne s’est plus vues (36 heures), ma coupine Prescilla et moi, on tape la discute dans notre coin, on rigole comme des poules (et on vous emmerde), pendant que Misteur History poursuit tout seul son trip scolaire.
Oh, on ne se raconte rien de palpitant hein, c’est vraiment juste manière de tailler la bavette et de ne pas nous écrouler sur nos tables, cédants à la fatigue et au stress quotidien qu’engendre la vie lycéenne (n’oubliez pas non plus qu’il est 8h00, et que je ne suis réveillée QUE depuis 45 minutes ; je tombe du lit donc. D’autant plus que les 30 minutes de bus comptent pour du beurre, vu mon état profondément comateux, ce qui nous fait un total de 15 MINUTES réveillée. Lamentable.).

Bref.
On est en cours, on papote, normal.

Quand soudain.
Voire même : lorsque tout d’un coup.
Un projectile non-identifié atterrit sur notre table.

« Diantre, me dis-je en mon fort intérieur, mais qu’est-ce donc que ce machin infâme rose – et fluo de surcroît – qui a négligemment chu sur notre espace de travail ?
Comment dis-tu, Pré ? Un surligneur ? Ah oui, tiens, je n’y aurais jamais songé, vraiment parfois je me dis que hein huhuhuhuh. »
Un surligneur donc. Rose. Sur ma table.

Je lance un coup d’œil circulaire pour repérer l’andouille qui a bien pu s’amuser à me balancer ça, alors qu’on est en cours quand même, merde (oooh ui booon, on peut faire semblant, au moins, non ?).
Mais rien. Tout le monde est occupé à faire le con, et personne ne semble intéressé par mon surligneur orphelin. Tant pis hein, je le garde (j’ai le sens du sacrifice exacerbé).

Je jette un regard méfiant à la Chose. Va bien falloir que je m’y habitue, à ce truc, puisque c’est lui qui m’a choisie comme mère et tutrice (ou presque). Je fais connaissance avec lui. Je le tourne, le retourne, le soulève, le soupèse, le fait glisser entre mes doigts.. Notre timidité s’efface au fur et à mesure pour laisser place à une confiance mutuelle. Il me lance un sourire encourageant qui semble dire « décapuchonne-moi, essaie-moi, tu verras, ma couleur saura te plaire ».

Puisque c’est demandé si gentiment hein..

Je tends ma main vers son capuchon, le saisis, crispe mes doigts, prêts à le retirer d’un coup sec et assuré lorsque quelque chose de blanc attire ma pupille. Tiens, on dirait un morceau de papier, là, coincé entre le capuchon et le stylo..

(…)

M..m.., ma’.., mais C’EST un morceau de papier !

Je n’ai pas hérité d’une poule aux œufs d’or, mais d’un surligneur qui ponds des morceaux de papier tout seul. A tous les coups on doit pouvoir se faire un peu de thune avec ça sur ebay. Coule.

Je retire donc ledit morceau, manière de voir. Je le déplie méthodiquement, l’aplatis du revers de la main, quand là : le choc.
--> y a un truc écrit dessus.

Tout être normalement constitué appellera ça un « mot » (mais si, vous savez, la méthode super pas discrète pour communiquer en classe.)
Moi, j’appelle ça un miracle (oui non parce que personne ne m'envoie jamais de mot, puisque je ne réponds jamais, de toute manière).

Je déchiffre péniblement tel Champollion devant ses pyramides les hiéroglyphes qui me sont visiblement adressés :

« Devine qui j’ai gardé hier soir »

Devine qui j’ai gardé hier soir..

Perplexe, je tends le mot à Prescilla qui, aussi déstabilisée que moi, me fait comprendre par un léger haussement d’épaule qu’elle ne pige que pouic au message.
essage, qui, bien sûr, n’est signé de personne. Super pratique.

Je cherche du regard un secours, un indice..
Et là, lumière sur ma tête. Que dis-je ? la grâce divine, les anges qui entonnent un mélodieux alléluïa dans mon dos alors qu’une auréole me pousse sur la tête et j’.. hum. Passons.

Mais c’est bien sûr : Josiane ! (dans un soucis d’anonymat évident, nous avons attribué ce pseudonyme à la personne dont il est question).

(..)

Oh mon dieu, non, pas Josiane.. (pour une meilleure compréhension, il faut savoir qu’elle n’est pas répertoriée dans mon classement « mes meilleures amies », si vous voyez c’que j’veux diiiire)

Ne me dites pas que.. ne me dites pas que cette NANA a gardé mon..mes..
Pitié pas elle..
Pas chez..
Oh non ?!..

Vite, j’empoigne mon stylo bic, et lui flanque ces deux lignes en dessous de son message :
« huuuuu ! dis-moi pas qu’t’as gardé mon frère et ma sœur ? »

Je fixe le mot à l’endroit où je l’avais trouvé, fait mes adieux au surligneur, les larmes aux yeux (je m’étais attachée à lui hé), et fais passer.
Et je prie pour que je me sois pitoyablement plantée, qu’en fait, je n’étais pas la destinataire, tout ça…

Ben non.

Le surligneur est bien vite reviendu. Et ce que je craignais se confirmait.

Elle m’avait raconté au début de l’année que sa mère était une amie à ma marâtre (la femme de mon père, donc). Connaissance du travail, quelque chose de ce goût-là.
Ma dite marâtre a du prendre connaissance de Josiane un jour où elle rendait visite à son amie; la trouver sympa ; pire, lui proposer de garder ma fratrie un soir où ils seraient de sortie.

Visiblement, ça n’a pas loupé, puisqu’elle m’a répondue, la garce :

« Non, j'ai seulement gardé Pablo… »

(mon frère d’amour)

Ouf, ils m’ont épargnée Léa. Oui parce là, ç’aurait été l’affront total (« alors, elle est gentille Josiane ? » « ohhh uiiiiii, mais toi tu puduku Lucie »), la honte suprême.
Elle ne m’aurait plus aimée, sans doutes qu’elle aurait préféré Josiane à moi, peut-être m’aurait-elle même répudiée. Chuis plus sa sœur.
Pablo, passe encore, il est jeune, il oubliera vite, il m’aimera encore samedi quand je reviendrai.


« … ton père m’a demandée si tu avais un copain… »

arghhhhhhhh glrupssss

J’ai failli m’étouffer ; d’abord d’étonnement, puis de rage, finalement de rire. Quel amphore ce type.

#1 si j’avais un copain, ce ne serait sans doutes pas elle que je mettrais au courant ;
#2 j’ai pas de copain, d’ailleurs si j’en avais eu un, ma main à couper que je le lui aurais dit (maintenant, il peut toujours se brosser ; ça va bien de m’espionner dans mon dos, nan mais oh ?)
#3 mais de quoi j’me mêle ?!! sans déconner, est-ce que je pose des questions à ses potes moi ? d’autant plus qu’elle n’est PAS ma potesse.


Et pour conclure en beauté, la cerise sur le gâteau :

« …siteplé ne leur dit pas que j’ai fumé dans la maison. »

uhhhhhhhhrgghh GNNNNN
Là, par contre, j’ai eu envie de la frapper. Mais je me suis retiendue.
Qu’elle fume, c’est une chose. Qu’elle me demande de ne pas la balancer s’en est une autre. Genre je suis à ses ordres. Je rêve.

Bilan.
Mon père a fait garder MON FRERE par une nana de mon âge, de ma classe, et que je n’aime pas. Il l’a faite entrer chez lui, elle a peut-être mangé avec mes couverts, elle s’est sans doutes assise dans mon canapé, elle a touché ma fratrie avec ses doigts dégoûtants.
J’appelle MrPropre tout de suite pour désinfecter la maison, ou j’attends encore un peu ?

A la limite, qu’ils ne me jugent pas assez âgée/sans expérience/pas assez mûre.. pour garder mes frères et sœurs, et que de par le fait ils lèguent cette (haute) responsabilité à un(e) adulte, majeur(e) en tout cas, je l’accepte parfaitement.

Mais qu’ils emploient une DONDON DE MON AGE, qui connaît sans doutes Pablo bien mieux que moi hein, bien sûr, quand même ça n’est jamais QUE mon frère, et qui a, à en jurer, plus d’expérience que ma petite personne, aînée de 5 frères et sœurs, là par contre, je pète un câble.
Voire une durite.
Faudrait pas dépasser les bornes des limites non plus.

>o:p>

Mon père doit préférer une inconnue à sa fille, je ne vois que ça.

Ou alors il ne m’aime plus, peut-être ?
Qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour qu’il n’ait pas confiance en moi ?

Le mystère reste entier.

jeudi, mars 03, 2005


(bigre, je viens de me rendre compte que les titres n'étaient pas obligatoires, what a great thiiiing)

*hum hum*
*prends ses fiches, remonte ses lunettes sur son nez*
*inspire, regarde son auditoir, ouvre la bouche*

Selon de récents sondages, la ménagère de moins de 50 ans prendrait un malin plaisir à tremper son popotin dans l'eau javelisée et sous-tempérée (ça veut dire qu'elle est très froide)(c'est génial, si je vous assure, l'eau à 12°C ça dépote, paraît que c'est nickel chrome pour la circulation du sang)(jusqu'au moment où vous mourrez congelez et où vous vous retrouvez, malgré vous, à jouer le remake du mammouth coincé dans la banquise :"maman, t'es sûre que ça va? tu veux que j'appelle le maître nageur? un médecin ?!" "gnnarglmmbll proutiblllll" "quoi, plutôt un archéologue? un sculpteur sur glace? hein? articule maman quand tu parles, je pige queud' là"), l'eau glaciale disais-je, de sa piscine municipale.
En effet, il semblerait qu'afin de perdre le GrasDuBide, voire le MouDeLaFesseGauche, rien ne vaudrait une bonne séance de pistoche, à batifoller gaiement tel Flipper le Dauphin dans son insolente jeunesse, au milieu des pépés, des mémés, et des objets non-identifiables qui squattent le bassin olympique et qui en branlent pas une alors que toi tu t'essoufles comme un asthmatique avec ta brasse ridicule, bande de petits cons.

*toussotement discret*
*change de fiche*

On constate donc une fréquentation en constante augmentation de ce lieu de détente qu'est la piscine (et mon cul c'est du poulet?) par ladite ménagère. Ces réflexions s'appuient sur des études scientifiques scientifiquement prouvées et rondement menées ainsi que sur des statistiques vraies de la vérité qui tue (tout).
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si, je vous jure.
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Bon oké, en fait non, c'est juste Alix/Angel/Heidi et Hedouige qui parlent souvent de leurs soirées piscine sur leurs blogs, d'ailleurs allez les voir (<-- liens à gauche) elles sont très rigolues ces madames, en plus ce ne sont pas DU TOUT des ménagères (ui non parce que moi je vais me faire tatanner la tronche après si je continue de les traîter de ménagère).

Mais quand même, reconnaissez qu'on note une forte augmentation du taux de fréquentation des pisc'... hu? ma mouille?

ah.

Bref.
Je ne suis pas une ménagère (du moins pas à ma connaissance, ou alors celle qui veille en moi ne s'est pas encore manifestée?). Mais j'ai moins de 50 ans. En fait, j'ai moins de 30 ans aussi. Moins de 25 ans. Même carrément moins 18 ans (ça c'est nul par contre).

[Bigre, je fais partie de la catégorie Moins de 16 ans et je ne connais pas la ménagère qui sommeille en mon fort intérieur. Tant de mauvaises nouvelles en une seule journée, c'est les boules.]

Je ne suis pas de celles-là, disais-je, mais - et ce indépendament de ma volonté - je vais tout de même, d'un pas gai et rieur, me geler le cul tous les jeudis matin de 10h à midi à la piscine pas municipale d'à côté de mon lycée.
Ui, parce qu'en seconde, voyez-vous, on "fait piscine".

C'est con pour ma pomme, parce que j'ai beau adorer l'eau (c'est moi qui ai joué le rôle de Dorie dans Le Monde De Némo)(si je vous le dis), là n'est pas le problème.
Outre bien sûr la phobie du poil qui pourrait se retrouver à serpenter le long de ma jambe de gazelle (merci papa pour le gène du PoilEnAbondanceEnVeuxTuEnVoilà) alors que j'ai passé mon mercredi après-midi à me dépoualer méthodiquement; outre le fait que nous soyions à moitié nus devant nos tendres camarades de classe; outre enfin le thermomètre qui indique un petit moins quarante (et demi) dehors et les risques de toper la pneumonie, c'est surtout mon incompétence totale lorsqu'il s'agit de nager genre OlympicsGames' staïlie qui me fait flipper.

Cela dit je maîtrise à fond la brasse.

Alors bon, quand le prof de sport m'a lâché ce matin un brutal : "plonge et crawle" (du verbe crawler, bien sûr), j'ai paniqué comme une malade.
"M'..mais monsieeeur, je sais pas nager le crawl mua"
"M'en fous, plonge et crawl"
"Mais...mais m'..mai'..monsieur, mais je sais pas plonger non plus ?!"
"M'en fous, plonge et crawl"
(quelle variété dans le propos hein?)

Au début j'ai refusé de plonger. Cash.
Toute cette eau devant moi là, hors de question que je plonge. Qui sait, je pourrais me faire mal. Pire, me mouiller.

Puis j'ai essayé de me défiler. De laisser la place aux suivants. Mon dieu, me prendre un plat devant le tiers de la classe (les deux autres tiers s'étant auto-dispensés), quelle horreur. Déjà que ma popularité n'est pas à son top (bon oké je n'ai aucune popularité).

Mais c'était sans compter Marine. Ma sauveuse. Super balèse en natation.
Devant ma détresse, elle a accouru, le vent fouettant son visage telle Pamela dans Alerte à Malibu, les cheveux blonds, le wonderbra et le maillot rouge en moins.
Elle m'a ordonné de m'accroupir, de mettre mes bras derrière les oreilles, voilà, comme ça, et hop, elle m'a poussée avec vigueur et conviction.
Genre vazi comme j'te pousse quoi.
La vache comment j'ai flippé.

M'enfin, si elle n'avait pas été là, je n'y serais pas arrivée, je pense, trouillarde comme je suis. Bon, une fois dans l'eau, c'était pas glorieux, je battais des bras et des jambes, je devais ressembler à un chameau en maillot de bain en train de faire des bulles dans une flaque.
A rien donc.
D'ailleurs elle m'a fait remarqué par après qu'une fois dans la ligne de nage, ce serait peut-être pas con de me déplier. Oui parce que bon, rester en boule comme ça, spa super pratique pour flotter hein.

J'étais donc en train de me débattre avec mes membres trop longs qui faisaient rien de ce que je leur demandais ("putain mais remonte à la surface, flotte, fais la grenouille je sais pas n'importe quoi!"), lorsque mon prof de sport, fidèle à lui même m'a répété, d'un ton qui se voulait sans doutes encourageant dans le jargon sportif : "...crawl bon sang de grmbllll"

Non content de m'avoir fait piquer la tête première dans sa SALETE de piscine, cet enfoiré tenait à ce que je crawle aussi.
Nan mais je rêve.

Il a de la chance, j'ai le caractère d'une winneuse et que je ne supporte pas qu'on me provoque en duel, parce que j'ai HORREUUUR de perdre.
Alors sentant la honte proche et l'échec du crawl non-maîtrisé poindre, tous mes sens se sont éveillés, et vas-y que je nage comme à la télé, un, deux, respire, lève les bras, tourne la tête, un, deux, respire, tape des pieds, respire (ad lib); je t'ai mis une de ces longueurs, wouahou, mouvement contrôlés, respiration rythmée. La classe quoi.

Bon, quand je suis sortie, j'avais une crampe du doigt de pieds (rigolez pas les gens, ça fait mal ce truc), mais c'était la faute à que j'avais eu très peur.
Même que oui.

Finalement, c'est chouette la piscine.
Non seulement je n'ai pas topé la pneumonie - simplement un gros rhube - mais en plus j'ai appris à crawler.

Le pied.
:)