jeudi, septembre 29, 2005


Ne lisez pas

Gaffe : ceci est un post nul dans le sens où j'y rassemble juste deux trois conseils de chteumeuleu pour les dames de chez tirui qui demandaient de l'aide et pour les éventuels autres que ça pourrait aider. Rien de bien passionnant donc.
Vous avez le droit de passer votre chemin, voilà.

Mais je vous en prie.


*

Alors.
On y va dans l'ordre du plus fastoche au moins fastoche.
note : lorsque je vous indique un code html, je suis obligée de mettre une "*" pour que vous puissiez voir le code. Lorsque vous le copiez/collez, pensez à enlever cette astérisque sans quoi vous n'aurez qu'une grosse merde à la place de ce que vous vouliez faire.

Comment se fabriquent ces petits rectangles jaunes qui s'ouvrent sous votre souris quand vous l'amenez sur un lien (avant de cliquer dessus) ? questionne la jolie Anitta.

Pour information, ces petits rectangles jaunes s'appellent dans le jargon achetémélien des "infobulles". C'est ultra fastoche les doigts dans le nez à faire.
Tout simplement : quand tu écris ton lien, tu ajoutes dans la balise l'attribut "title".
C'est pas clair.Un exemple pour illustrer :
<*a href="http://anitta59.blogspot.com/" title="J'aime les carottes (c'est un exemple hein)">Anitta

qui donne : Anitta



Ensuite.
Comment intégrer un gif animé dans ma page oueb ? (si j'ai bien tout compris) s'interroge la non moins jolie Kürbis (chouette blog au passage!)(je fais dans le compliment ce soir, profitez-en)

Ma chère (je peux t'appeler ma chère?), rien de plus simple. Te casse pas la tête, le principe est le même que pour afficher une image lambda :
* soit tu copies l'adresse du gif depuis le site où il est mis en ligne --> clic droit "propriétés". (tout le monde sait faire, ça ? oui ? si non dites le moi, je vous l'illustre avec des captures d'écran, no problem)(j'aime bien, je fais genre je parle à une assemblée alors que vous êtes deux, muhuh)
* soit tu charges le gif animé sur ton serveur (free, wanadoo, Voilà, Lycos, etc..) et tu le balances sur ta page en insérant la balise <*img src="http://www.monsite.com/images/bliblu.gif"> dans ta note ou dans le code source de ta page oueb (pour un site par ex), en remplaçant bien sûr l'adresse imaginaire donnée ici par l'adresse réelle de ton gif.

Exemple :
<*img src="http://gifs.toutimages.com/images/ani_insectes/mouches/mouche_015.gif">
donne ça :




Enfin, pour la vidéo.
J'ai tenté d'expliquer hier à tirui comment faire, mais chu' moyennement sûre d'avoir être très claire. Alors je vais pas vous embrouiller avec mes conseils nuls, je vais tout simplement vous passer ce lien : oui, celui-là
où on explique très bien et très clairement comment procéder (:



Voilà mesdames,
Espérant vous avoir éclairées de mes lanternes..

Et si jamais vous avez d'autres questions, faites-moi signe, après des heures et des heures passées à comprendre et utiliser du acheteumeul, je suis calée sur le sujet (et si jamais je ne sais pas répondre je sais où chercher les bonnes réponses, héhé)

bonne soirée à tous (:





mercredi, septembre 28, 2005


Hier, mon bien aimé* prof de français nous a rendu nos premières copies de l'année.

Première interro.
Outch.
Première image que le professeur a de son élève. Mieux vaut faire bonne impression.

Rien d'excessivement difficile dans ce DS, non. Je dirais même qu'il y avait matière à gratter.
Seulement quand vous avez des tas de choses à dire, que vous ne disposez que d'une heure et que vous gérez votre temps comme une moule décérébrée, forcément, vous vous faites avoir **.

C'est frustrée que j'ai du rendre ma copie. J'ai bien tenté de rédiger à l'arrachée encore deux trois bouts de phrases alors que la sonnerie explosait déjà comme une hystérique dans les couloirs*** et que le Monsieur attendait impatiemment devant ma table, la main tendue vers ma feuille comme pour mieux me l'arracher, mais en vain.
Au final, j'ai fait le compte et je n'ai pas pu répondre à un bon quart des questions.
Pas habituée à ce genre de traitement la fille. Depuis la sixième, j'ai du rendre au grand maximum 5 copies incomplètes.
Les boules.

Je déteste ne pas pouvoir répondre à toutes les questions : une question sans réponse est une question qui rapportera automatiquement zéro point. Je préfère encore répondre une ânnerie qui, avec un peu de chance, sera juste. Ou que le prof saura interpréter de façon à ce qu'elle soit juste (et quand le prof vous aime bien ou sait que vous avez habituellement de bons résultats, ça marche encore mieux, nierk nierk).

Quoiqu'il en soit, je flippais gentiement ma race, m'attendant déjà au pire. Limite si je ne m'imaginais pas effondrée sur ma copie barbouillée de rouge, pleurant toutes les larmes de mon corps sur le misérable 3 que je me serais prise dans ma face.
Booon oké, j'exagère un petit peu (tout petit peu).
En réalité, je m'étais fixé comme extrême limite 7. Sta dire, tant que j'avais un résultat supérieur à 7, c'est bon, je tenais le coup émotionnellement parlant. En de-cà, ça m'aurait fait mal au postérieur tout de même, parce que bon faudrait voir à pas déconner non plus.
Mais ceci étant la première inter, je m'étais autorisée une certaine marge, parce j'avais bien le droit de ne pas récolter d'emblée des résultats excellentissimes. Voilà. Et puis merde, quoi, je ne suis pas un génie de la littérature, sans quoi je n'aurais rien à foutre dans ce bahut vieux et moche et puis en plus j'...
Ahum.
Enfin bref.

Finalement je m'en suis sortie avec un 13,5.
UN TREIZE ET DEMI !

Wouhou joie dans ma tête joie dans mon corps. D'autant plus heureuse que les quelques autres notes que j'ai entendues ou aperçues étaient comprises entre 7 et 10.5. Les notes, je suis d'accord pour dire que c'est du caca en pot, n'empêche que quand vous vous démarquez du lot par une bonne (note) ça vous donne envie de sauter au plafond et de rouler une pelle à votre prof (ou pas oui bon).
Sans compter bien sûr la remarque on ne peut plus encourageante, que carrément j'ai failli verser une larme quoi :

Débuts prometteurs. De belles qualités. Sers toi de ce que tu sais et de ce que tu sais faire pour améliorer tes travaux.

Si j'avais besoin d'un seul mot d'encouragement pour me convaincre que oui, j'ai fait le bon choix en choisissant la filière littéraire plutôt que scientifique, c'était bien celui là.

Merci Monsieur F.



* oui enfin, bien aimé, c'est vite dit; disons qu'après ma CruellaSorcière de l'an dernier, aujourd'hui n'importe quel prof de français à peu près normalement constitué me paraît merveilleux
** j'ai hésité entre vous vous faites avoir, vous vous faites enculer et vous vous faites baiser, trouvant les deux dernières possibilités bien plus imagées et évocatrices n'est-ce pas, quoiqu'un chouïa trop vulgaire, peut-être. Je vous laisse donc le choix entre les trois expressions, c'est vous qui voyez, voilà.
*** je vous avais déjà fait entendre un enregistrement de cette merveille, non ?

lundi, septembre 26, 2005


J'ai besoin qu'on m'aime (pensée spéciale à nathan)

Alors que je me faisais atrocement chier cet aprèm, en philo *, j'ai enfilé ma tenue de cosmonaute et je me suis envolée vers l'espace intergalactique, loin d'ici. C'est mieux pour rêver.

Chose ô combien caucasse, alors que je planais entre deux constellations (je ne m'appelle pas cassiopee pour rien) je me suis mise à penser, à tout, à rien..
Oui, il m'arrive de penser de temps en temps, pardon de casser le mythe.

Et figurez-vous que c'est à vous que j'ai pensé. Oui, ami lecteur, à toi, planqué derrière ton écran 19 pouces ou bien 43 phalanges, je ne sais pas bien, je n'ai jamais rien compris à ce système de mesure, toi qui a la politesse de venir me lire parfois, quand tu te fais chier, que t'as rien d'autre à fiche, que t'as pas envie de bosser ou que tu as fini de visiter tous tes blogs préférés et que tu ne sais plus qui aller lire. Toi, qui quand l'envie te prend, me laisse des commentaires drôles et touchants (je pense à tous mes copains de commentage là, adorables créatures que vous êtes).

Je me suis rendue compte à quel point si j'écrivais sur ce blog c'était surtout pour être lue par vous, pour lire ce que vous aviez à me dire, pour me gargariser de vos mots doux, pour me reconstruire une confiance en moi qui se tasse chaque jour un peu plus (vive l'adolescence)(sortez vos mouchoirs).
Je veux dire, si vous n'étiez pas là à me dire que vous aimez ce que je fais, que si je continue cela vous fait plaisir, que les heures passées à taper sur mon clavier ne sont pas inutiles, je crois que ça ferait belle lurette que mon blog aurait disparu.

Et en même temps, je ne trouve pas cette situation supra glop, parce que je cherche sans cesse à vous faire plaisir plutôt que me faire plaisir à moi D'ABORD. Ca me gêne. Ou ça me gène, je ne sais pas.
Alors voilà.

Hum.


Je ne sais pas trop sur quoi il faut que j'enchaîne là (help me ! i'm lost! estoy perdida ! je suis dans la muise jusqu'au cou, ce post n'a ni queue ni tête, je ne sais pas comment boucler, faites un truc qui fasse diversion, je sais pas, baissez votre pantalon, poussez un cri, n'importe quoi qui puisse m'aider à me tirer d'ici discrètement)(non?)(oh et puis merde).

Je vous aime, voilà, youhou, je suis à vous, vous êtes à moi, nous sommes à nous, je vous offre mon blog, soyons amis, respectons notre prochain et prions que le seigneur nous fasse grâce de sa miséricorde, là.


Amen.



*étoile : si blogger n'avait pas fait sa tête de noeud tout à l'heure en m'effaçant l'INTEGRALITE de mon message, exceptionnel s'il en est (je me suis rarement autant appliquée sur un post, sérieux, avec des jolis mots, quelques images et pas trop de marques de l'oral), si ce sombre connard d'entchulé de bordel à poix de blogger ne m'avait pas buggé à la face, vous auriez compris peut-être l'étendue de mon désespoir.
Mais là c'est tant pis quoi.
*étoile bis : cela dit maintenant vous comprenez pourquoi j'avais envie de tuer il y'a deux heures.

Là, vous voyez, j'ai envie de tuer.

dimanche, septembre 25, 2005




(ça ne vaut peut-être pas un clou, mais moi elle me plaît, et c'est mon blog, et je vous proute)

-
Dure après-midi. Jeanne et moi avons ratissé tout le quartier (et ce n'est pas un quartier de lopette, hein, non, c'est le vrai bon grand quartier - de bourges) pendant deux heures, nos petits calendriers à la main, suppliant ces chers messieurs dame de bien vouloir nous les acheter et de nous céder trois (tout petits riquiquis) euros pour financer mon voyage avec les potaux de la Musique *.
En vain.

C'est tellement cher, trois euros?
Quand c'est demandé avec un grand sourire par deux jeunes filles avenantes (ouais enfin on essaie quoi) et lumineuses (même si elles ont super mal aux pieds) ?
Alors qu'il fait un temps superbe et que les oiseaux chantent et que c'est la Happy Life ?

Ma foi, il faut croire que oui.

Résultat : 7 calendriers vendus. 21€..
On est loin du compte.


Qui veut m'acheter un calendrier ?



* oui parce qu'en fait Jeanne ne fait pas du tout partie de l'harmonie, elle est juste venue me soutenir moralement.

lundi, septembre 19, 2005


i'm a superhero

Pour de sombres raisons, peu réjouissantes et qui d'ailleurs ne nous regardent pas, ma mère il y a peu a quitté le lit conjugal.*
Il lui a donc fallu, pour des raisons qui semblent évidentes, commander un nouveau lit (oui parce que le canaprout design dur du coussin, c'est sympa un moment, ça fait classe et tout ce que vous voulez, mais au bout de deux ou trois nuits je vous jure que ça relève de la torture que d'y allonger son corps meurtri)(en d'autres mots : le canapé brise-cul, c'est bien pour les mous de la fesse, par pour les rachitiques comme ma moune qui s'y blessent le dos et le postérieur).
Bref.

Je vous passe la séance d'essayage de nouveau lit chez Fly, un pâle concurrent d'IKEA n'est-ce pas (IKEA FOR EVER !)(pardon). D'après ce qu'elle m'en a raconté, tout ce que je peux vous dire c'est que je suis contente de ne l'avoir pas accompagnée au magasin, parce que hum : " Tiens, tu sais pas, je suis allée m'acheter un nouveau lit ce ouikend.
_ oh?
_ oué, chu allée chez Fly et j'ai testé tous les lits muhuhuh !
_ eh bé dis-moi..
_ je me suis amusée à rebondir dessus et tout uhuh, et finalement je suis tombée sur un qui adoptait bien les formes.
_ tu déconnes?
_ je te jure! alors j'ai dit au vendeur que c'était celui que je voulais, et PAF..
_ ça a fait des chocapics?"

(non ça n'a pas fait des chocapics, en réalité c'était un truc approchant "et PAF je l'ai payé", ce qui avouez-le est nettement moins comique que les chocapics)


Le lit a été livré vendredi midi, par un livreur un peu trop du sexe opposé et un peu trop souriant-crispé pour que je me sente rassurée, seule dans ma (grande) maison, en compagnie de ce gonze.
Mais j'ai tenu bon, j'ai signé son papier à la con attestant que oui voilà c'est bon, je l'ai bien réceptionné ton lit, allez tire-toi maintenant, allez, vas-y dégage. Aussi je lui ai donné un chèque. Et après un coup de pied au cul.

Notez au passage que ce gros feignant n'a même pas pris la peine de poser les cartons dans la chambre qu'il fallait, non, il les a déposés tranquilou pépère dans le garage. C'est ma soeur et moi qui nous sommes coltinées les deux étages (j'ai vraiment une grande maison), avec le sommier, le matelas et les deux cartons sur le dos.
Cela dit, nous nous sommes débrouillées comme des cheffes (je fais des néologismes si je veux), si ce n'est que j'ai juste failli tuer ma frangine quoi.

De là, nous nous sommes fixées comme projet, mes soeurs et moi, de faire la surprise à notre Moune de lui monter son lit pour son retour, vers 18h. Genre elle rentre du boulot et puis paf elle tombe nez à nez avec son lit et là elle s'émerveille et s'exclame et peut-être même tombe dans les pommes, sait-on jamais. Ouais, on ne dirait pas comme ça à première vue, mais nous sommes des filles absolument merveilleuses; un peu ambitieuses et inconscientes je vous l'accorde, mais néanmoins merveilleuses.

Bon d'abord on a fait un saut à l'école de deux à quatre, parce qu'il paraît que c'est obligé d'assister aux cours qu'on nous impose. C'est comme ça. C'est la vie. Et seule je ne pourrai jamais rien faire; alors à moins que vous ne m'aidiez à soulever tous les étudiants et écoliers du monde pour une révolution interplanétaire, hein..
J'ai d'ailleurs profité de cet après-midi pour sonder mon entourage sur mes chances présumées de mener à bien ma tâche. Oh surprise, 100% des voix récoltées me déclaraient incapable de visser trois planches et de monter ce putain de lit.
Alors j'ai vu rouge, et je me suis dit que bordel à pois, juste pour les emmerder, j'y arriverai**.

Et finalement, malgré quelques doutes émis par moi (je doute sans cesse que voulez-vous***), nous avons cravaché ma soeur et moi 3 heures durant, vissant, clouant, explosant le parquet, nous éborgnant, et tout ça.
Quelques heures plus tard, le lit se dressait devant nous, fier, droit, tout scintillant avec ses beaux draps blancs (comment ça j'abuse?), ce qui je l'avoue constrastait drôlement avec mes mains rouges et gonflées, écorchées et parsemées d'ampoules (aïe).

Mais je suis fière de nous.
Et ma maman était ravie, alors ma foi, je peux bien supporter de me balader avec des mains brûlantes et des courbatures aux bras (je n'ai pas passé le BEP Tournevisseur moi messieurs dames).

Pis comme je l'ai un peu décorée, sa nouvelle chambre, j'en ai profité pour vous en faire une petite vidéo...

Enjoy !






* voilà maman, toute la planète est au courant maintenant.
** en réalité j'ai flippé comme une malade et j'ai réfléchi au meilleur moyen d'annoncer à mes soeurs que je renonçais à notre mission.
*** mais d'après notre prof de philo, il est essentiel de savoir douter pour philosopher, donc je vous proute à la face.

deux posts en une seule journée? pas normal ça didon

Juste pour signaler que j'ai honteusement piqué mon nouveau background chez DEL4YO, et que je ne lui ai même pas demandé sa permission (je sais c'est moche).

Dis-moi juste delphine si ça ne te dérange pas et si tu veux que je le signale dans la sidebar (:

voilà
(;

mercredi, septembre 14, 2005


Et Dieu créa encore une fois le lycée

Au bagne, donc.

Le 2 septembre, à 14h00.
Nous arrivons Jeanne et moi devant le lycée, et c'est avec des picotements au ventre que nous posons le pied au sol.
Que celui qui est déjà retourné à l'école en bondissant de joie et en n'éprouvant AUCUNE nostalgie pour ses vacances passées me jette la première pierre (sont exclus de ce sondage les fous qui effectivement prennent du plaisir à retourner dans ces lieux de torture)(non mais oh je prends mes précautions, j'ai pas envie de me prendre un caillou dans la figure). Oui parce que moi, devant les murs du lycée, je me tasse soudainement et reste complètement dépitée, voire même consternée et indignée et énervée et révoltée et d'autres trucs qui finissent en é de devoir remettre les pieds dans ce bahut, même si bon, il faut bien l'avouer, je me réjouie un (gros) peu de retrouver mes cop's perdues de vue pendant ces 3 mois.
Heureusement, j'ai Jeanne à mes côtés, alors ça m'empêche d'avoir la gorge trop serrée et l'estomac trop noué (et puis de toute manière j'ai déjà pleuré et enterré mes trois mois de MégaGlande le matin même).

Aussitôt à terre (ça veut dire dès qu'on n'a plus été dans le bus, pas que je suis allée au lycée en bateau, bande de nouilles!), je sens par derrière moi les bras de Prescilla m'aggriper fermement; il faut savoir que si je n'avais pas de suite reconnu sa voix je l'aurais sans doute prise pour une terroriste, et il y a fort à parier que je lui aurais balancé mon poing dans sa face*.
Mais bon ouf, ça n'est que ma copine hispano-libanaise préférée, et par chance ma réaction est beaucoup plus pacifiste que le boxing initialement prévu; je lui fais un bisou sur sa joue et je la prends dans mes bras, voilà.

C'est étrange la réaction chimique qui se produit lorsqu'on mélange de la nervosité, de l'anxiété, de la joie et de l'excitation en une même fois. Essayez-voir un jour; personnellement, je suis devenue complètement hystérique (mais plus à l'intérieur qu'à l'extérieur de moi, parce qu'il faut sauver les apparences tout de même).

Des bonjours à gauche à droite, tiens coucou Meriem, salut Aurélie, smouitch smouitch comment tu vas bidule? oh moi ça va machine,...

Un coup d'oeil rapide aux listes affichées dans la cour; 1L, ahaha c'est nous ! té regarde t'es là Prechilla, et dudu elle est juste ici.. et puis outch 36 dans la classe, on ne va pas se sentir seuls cette année dis-moi..
Enfin, le rassemblement, le petit spich de notre bien aimé proviseur, l'appel des profs principaux qui viennent chercher leurs classes respectives, et les élèves cités qui ne se hâtent guère de quitter le gros des troupes pour s'isoler sur l'avant de la scène avec leur classe.

Viens notre tour. Notre prof principal et prof de français qui s'avance n'est visiblement plus tout jeune mais m'a l'air assez sympa (bien plus en tout cas que tel que je me l'étais représenté). Et, même si j'ai plein de trucs à raconter sur lui, je ne prendrais pas le risque de m'étendre trop longtemps sur ce sujet épineux, parce que figurez-vous qu'on peut virer du lycée les gens qui disent du mal de leurs profs sur des blogs, alors bon, moi, 'voyez, je la boucle.

En rang par deux (ahaha non je déconne), et puis roulez jeunesse, dans les couloirs, salle 9.
Nous sommes de retour chez nous.

Et c'est reparti pour une année..





* C'est un truc qui me fait bien rigoler, parce que j'ai beau proférer toutes les menaces possibles et imaginables, je serais bien incapable ne serait-ce que de gifler quelqu'un. Sauf ma soeur, éventuellement. Et encore, uniquement si elle m'a poussée à bout, et dans ce cas-là, je lui gifle son épaule, alors bon, ça va quoi, on a vu pire en matière de giflerie.

lundi, septembre 12, 2005


Et Dieu créa le lycée

Alors voilà, on reprend du début.

Il était une fois, en Francie lointaine, dans un recoin éloigné d'Alsace par là-bas à l'est (oui je sais, vous Français êtes encore convaincus que l'Alsace fait partie de l'Allemagne, mais en fait non pas du tout, loupé), alors que l'été ne faisait que commencer (ben quoi, c'est pas le début de l'été le 30 août?), une jeune fille qu'on ne décrira pas parce que vous l'avez deviné, lecteurs malins, la jeune fille c'est moi, qui attendait la rentrée avec tout sauf impatience.

C'est à dire qu'elle piquait des crises d'angoisse rien qu'à l'idée de s'imaginer devoir à nouveau se lever au milieu de la nuit (6h45), de reprendre le bus, de subir la compagnie de dizaines de crétins et de se tasser le cul 8 heures par jours sur des chaises pas confortables.
Alors bon, c'est vrai, y'avait un truc positif tout de même c'est qu'elle rentrait en 1L et qu'elle était au moins assurée d'être avec Prescilla et Julia. Donc youpi.
Mais quand même, ça l'escagassait bien de devoir rentrer, et elle aurait donné beaucoup pour rester chez ses parents-grands dans le sud où il faut beau longtemps.


Si on avait été dans un conte de fées, elle en aurait probablement prié une (de fée) d'arrêter le temps et de la laisser profiter toute sa vie de ses vacances, ou bien elle serait allée trouver le petit farfadet des vignes et il l'aurait planquée dans son terrier (ou enfin dans l'endroit où il crèche quoi, je ne suis pas experte en habitat farfadiens moi messieurs dames, je n'ai pas passé le BTS pour), ou encore elle aurait choisie une belle grande valise rouge dans laquelle elle se serait rangée malgré qu'elle ne soit ni un vêtement ni un objet, mais c'est un conte de fées, don't forget it, enfin bref, hop dans la valise et expédiée au Pérou ou au Congo, faut voir. Enfin loin quoi.

Seulement c'est pas comme ça que ça se passe dans la vraie vie. Et comme des tas d'autres types de mon âge, j'ai du retourner au bagne, de force.


(à suivre..)




dimanche, septembre 11, 2005


Je ne vous l'avais pas promis, peut-être ?

Je suis de retour !
Pour de bon, si j'ose dire.

J'ai tout disaïné le beulog, j'ai réussi à faire ma bannière comme une grande, j'ai laissé les commentaires parce que vous êtes trop choupes les gars et que, en fin de compte, ça me ferait plus mal qu'autre chose de me priver de vos gentils mots..
Je n'ai pas entièrement fini, il reste à cirer et lustrer deux trois trucs, mais le gros du travail est fait.

Vous pouvez remercier chaleureusement (ça veut dire il faut leur faire des bisous) Jeanne, Julia (Strawberry de nom de code) et Prescilla pour m'avoir harcelée nuit et jour pour que je reprenne le clavier (c'est comme reprendre la plume, mais en plus moderne).
Bon oké, surtout Jeanne, qui a du me balancer environ 45 fois depuis la rentrée des "Luciiiiiiiie continue ton blooooog" suppliants, avec les yeux de chiot abandonné, oui oui, ceux-là même, tu sais très bien de quoi je parle Jeanne.

Muhuh.

Ouais enfin voilà.
Là tout de suite, c'est un peu l'heure pour ma tête de dormir, parce que j'ai comme qui dirait cours demain. Alors je ne peux rien vous raconter d'intéressant aujourd'hui, mais ça va viendre.

Et puis juste avant de vous laisser et de me pieuter, un spécial merci à Jeanne avec qui je me suis fort régalée hier soir, même si j'ai fait peur à son preux chevalier via MSN (honnêtement, amis de moi que j'ai, vous me trouvez effrayante comme fille? Bordel, je suis tout ce qu'il y a de plus seine et douce et posée et...
ou bien pas?)

..

(bon oké, pas)




je suis à gauche, jeanne à droite!
(et je vous ferais remarquer que c'est la première fois que j'affiche pas ma tronche sur mon beulog..)